lundi 25 mai 2015



SALADIN

Il a su, sous son unique bannière,
Réunir une armée, prête a donner sa vie,
Pour chasser de ses terres, les "Franjies".
Grand stratège, chef inné de la guerre.

Il faisait tout pour être prêt de son Dieu.
Il suivait les préceptes, les appliquaient.
Mais même à son ennemi, il laissait
La vie, si celui-ci était digne et courageux.

Jamais il ne frappait les indigents,
Les aidant parfois, a retrouver leurs frères.
Son humanité, mal comprise, dont il était fier,
Loin d'une faiblesse, était l'âme d'un dirigeant.

On le disait cruel sur les champs de bataille,
Cependant, son coeur empli de compassion,
Laissait au ennemis valeureux, leur raison.
Il savait reconnaître une grande âme, son égale.

La pire des batailles fut celle d'Hattin,
Les Sarrasins, forts de leur foi en Allah,
Massacrèrent les Croisés, un à un.
La Sainte Croix les avaient menés au trépas.

Son but, son destin, reprendre Jérusalem,
Chasser les Croisés, qu'ils repartent au loin,
Emmenant leur Dieu et lui laissant le Sien.
Que tout reprenne place, pour chacun enfin..


Jolycène

LES CHEVALIERS DE DIEU


Je suis chevalier de Dieu,
Je suis un Hospitalier, combattant,
Mon seul but, atteindre les cieux,
Que je rejoindrai dans peu de temps.

La bataille qui s'annonce demain,
Contre les infidèles, contre Saladin,
Nous la savons perdue, c'est certain,
Le seul point d'eau est entre ses mains.

Jamais nous ne reculerons !
Même si nous allons à la mort.
Unis, ensemble, nous combattrons,
Unis, ensemble, sans remords.

Je suis gardien de la Sainte Croix.
Mon devoir, la sauver de leurs mains.
Crucifère, mon épée et aidé de ma foi,
J'accomplirai ce devoir,  mon destin.

L'affrontement a été d'une telle férocité !
Nos hommes, fatigués, assoiffés, ont subi l'humiliation.
Un combat inégal, d'une indicible cruauté,
Le sable rouge de sang, adieu mes compagnons !

J'ai perdu mon trésor, malgré tous mes efforts,
La Sainte Croix est aux mains des infidèles,
Je vais mourir, je mérite mon sort,
Dieu, bénit-moi, je vais périr pour elle.


Jolycène


dimanche 24 mai 2015



"L'ARBRE"


Vous avez traversé tous les temps, les ans,
Votre écorce rugueuse, majestueuse,
Retrace votre passé, d'amour autant,
Votre sève coule, pure, sinueuse.

La force qui se dégage de vos branches,
Rassure le pauvre hère cherchant abris,
Recouvert, l'hiver par les neiges blanches,
Votre refuge ne peut être assombris.

Indispensable à nos beaux paysages,
Comme vous pouvez l'être à toutes les vies,
Toutes espèces, recevaient vos messages,
Druide de respect, guide de toutes survies.

Hélas ! Vous êtes en sursis depuis longtemps.
On vous abats, sans remords pour ce bois précieux,
L'homme va se punir de ce déboisement,
Nous pleurerons toujours, votre profil gracieux.


Jolycène



L’ÉTERNELLE


J'ai traversé les siècles en toute impunité,
Beaucoup se sont essayés à m'enrayer,
Aucun être n'échappe à ma pure volonté,
J'ai détruit, seule, des mondes entiers.

Vous m'avez maudite, au moment du trépas,
Toute votre vie je vous suivais pas à pas,
J'étais pour la plupart, l'unique héritage,
Au fond de vos coeurs, vos âmes, sans partage.

Mieux que le diable n'aurait fait,
Vous préfériez mourir que me côtoyer,
Oui, a aucun instant, je ne vous ai quittée,
Vous auriez pourtant pu me détruire à jamais.

Il fallait me combattre, pour pouvoir gagner,
Certains y sont parvenus, rares sont les élus,
Dans toutes vos prières, je suis citée et lue,
Mon nom est LA MISERE! Pensez à moi quand vous pleurez!


Jolycène

LE RÔLE D'UNE VIE



Il faut être douce, pour bien cajoler,
Panser les bobos, d'un bisou donné,
Caresser les cheveux, pour récompenser,
Donner tout l'amour, a l'enfant aimé.

Il faut être forte, pour les obstacles sauter,
Aplanir d'un sourire le chagrin posé,
Se battre avec la vie, pour tant lui donner,
Faire barrière sur tout, ce qui peut le blesser.

Il faut être lionne, pour le protéger,
Etre louve aussi, mordre si besoin est,
Se sacrifier sans remords, pour le sauver,
Veiller sur sa vie, pour toute l'éternité.


Ce poème est dédié à mes enfants, mes amours.

Jolycène

mercredi 20 mai 2015

LA CONNAISSANCE


La nature a besoin de soleil,
Pour développer ses merveilles.
L'être a besoin de connaissances,
Afin de parfaire sa renaissance.

J'aurai aimé avoir du temps,
Pour étudier plus avant,
J'aurai aimé avoir le don,
De faire rêver, d'abandon.

Les mots emplis de magie,
Peuvent faire rêver les impies,
Comme la musique et ses notes,
Transportent, vous enveloppent.

L'absence de tout ce savoir,
Me laisse dans le désespoir,
Le jour ou  Dieu me rappellera,
Que restera-t-il de moi ?

Tous les artistes de tous bords,
Laisse au monde des trésors,
Moi, néophyte de tous dons,
Ne laisserai, pas même mon nom.

Jolycène

vendredi 1 mai 2015




LE VENT DES MUSES



De vos voiles éparts par le vent,
Vous insufflez le baume créateur,
Vous inspirez mon âme et mon coeur,
Afin qu'éclosent les mots chantants.

De vos caresses doucereuses
Les idées fusent, bienheureuses,
Oh ! Divines fées de tous cieux.

Restez près de moi douces muses,
Pour que naisse une ode charmante,
Que ma plume glisse, confiante,
Libérant ainsi, les rimes recluses.

Mon être ressent votre présence,
Un doux remède à mes absences,
Inspiratrices bénies de mes voeux.


Jolycène